On ne l'aurait jamais parié il y a 20 ans, les Français sont devenus amateurs de poisson cru. Maki, sashimi et sushi sont entrés dans les habitudes alimentaires, mais l'attrait de la nouveauté s'est quelque peu envolé. Quelles perspectives pour les franchiseurs qui continuent à développer leurs concepts autour du sushi ? Une question à laquelle il est important de répondre quand on souhaite ouvrir un restaurant en franchise.
Un marché qui s'essouffle ?
En 2016, le sushi est partout. La plupart des restaurants asiatiques en proposent dans leur menu ; les sushi bars et les chaînes spécialisées sont implantées dans toutes les grandes agglomérations et les centres commerciaux ; même les grandes surfaces alimentaires s'y sont mises. Par exemple, Carrefour et son partenaire Sushi Daily ont ouvert 330 corners dans les hypermarchés de l'enseigne depuis 2010.
En parallèle, on constate que le sushi n'a jamais atteint la notoriété du burger ou de la pizza. Certains observateurs estiment qu'il a toujours été un produit de niche. Ses parts de marché ne dépassent d'ailleurs pas 1 % du secteur de la restauration. Cette spécialité japonaise a la faveur d'un public assez aisé, plutôt féminin et surtout urbain. Sur les 1 600 restaurants de sushis recensés en 2013, les deux tiers étaient situés en Île-de-France. Certaines enseignes comme Planet Sushi ou Matsuri ont été (ou sont encore) en proie à des difficultés économiques. D'autres, comme Eat Sushi, ont diminué leurs objectifs de développement.
Mais les réseaux ne se laissent pas décourager. Planet Sushi n'a pas attendu longtemps après sa procédure de sauvegarde pour annoncer un déploiement accéléré sur les territoires nord et sud-américain.
Sushi Shop n'a pas peur d'innover
Autre enseigne à s'intéresser aux marchés étrangers, Sushi Shop a ouvert deux restaurants dans le centre de Londres. En quinze ans d'existence, le numéro un français de la livraison, vente à emporter et consommation sur place s'est implanté en Belgique, au Québec, en Italie, au Luxembourg, aux États-Unis, en Suisse, en Espagne et aux Émirats Arabes Unis. Mais le développement à l'international est loin d'être la seule corde à l'arc de l'enseigne.
Un spot de publicité diffusé au cinéma en début d'année dernière a marqué une étape dans le développement du franchiseur. Axé sur les bons moments partagés, la diversité des clients et les occasions de manger des sushi. Plutôt que de s'intéresser seulement aux produits, ce nouvel axe de communication se concentre sur ses clients selon une approche très émotionnelle. L'enjeu est simple : la fidélisation. Le pendant de cette stratégie se développe sur les réseaux sociaux, où la marque travaille à créer du lien avec le consommateur.
Rejoindre le réseau Sushi Shop
Pour devenir franchisé Sushi Shop, il faut être motivé par le métier en lui-même. L'enseigne ne souhaite pas travailler avec des investisseurs. L'apport personnel requis est de 150 000 € et l'investissement global oscille entre 300 000 € et 350 000 € hors droit au bail. Les droits d'entrée s'élèvent à 40 000 €.
La Rédaction, Franchise Restauration ©